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Finestra sull'EuropaSpeaker's Corner

Immoderati e Jeunes Libéraux : “Don’t Touch Our Schengen!”

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Lo spazio e la cooperazione Schengen si basano sul trattato di Schengen del 1985. Lo spazio Schengen rappresenta un territorio dove la libera circolazione delle persone è garantita. Gli Stati firmatari del trattato hanno abolito tutte le frontiere interne sostituendole con un’unica frontiera esterna. Entro tale spazio si applicano regole e procedure comuni in materia di visti, soggiorni brevi, richieste d’asilo e controlli alle frontiere. Contestualmente, per garantire la sicurezza all’interno dello spazio di Schengen, è stata potenziata la cooperazione e il coordinamento tra i servizi di polizia e le autorità giudiziarie. La cooperazione Schengen è stata inserita nel quadro legislativo dell’Unione europea (UE) attraverso il trattato di Amsterdam del 1997.”

Più che considerarlo il mio, il suo, il tuo, Schengen è prima di tutto il nostro. È nostro perché rappresenta la pietra miliare delle ambizioni di una generazione nata e vissuta con le opportunità che solo un’Europa unita può regalarci. È il nostro perché rappresenta le fondamenta di quell’edificio che è diventato casa nostra e che anche se pericolante non abbandoneremo mai. Non potete togliere l’Europa ai cittadini europei, segnereste a lungo andare anche la fine dei singoli stati nazionali ormai impotenti in questo scenario globale.

Ciononostante quello che dovete e quello che dobbiamo fare è invece risvegliare le coscienze dei cittadini europei e cambiare completamente rotta. Per garantire il massimo di sicurezza possible all’interno dello spazio comune, bisogna implementare la cooperazione giudiziaria e quella di polizia e attrezzare a dovere le strutture atte a promuoverle come l’Europol (competente in tema di terrorismo) e l’SIS II (Sistema d’informazione Schengen di seconda generazione). Tuttavia le suddette strutture non saranno mai all’altezza di un tale compito senza una vera unione politica ( sia chiaro un’unione diversa dall’idea di un mega stato burocratico!) che le supporti.

C’è dunque bisogno di una virata istitutzionale che solo gli europei uniti possono invocare. Ragion per cui con lo stesso cuore, a difesa delle stesse libertà di circolazione, noi Immoderati e noi Les Jeunes Libéraux  ci uniamo all‘appello DON’T TOUCH MY(OUR) SCHENGEN della Gioventù federalista europea.

Se la libertà degli Uomini deve essere completa, la libertà di scambio deve, per tanto, essere accompagnata dalla libertà di spostarsi“. Richard M. Ebeling.

“[…] a quel modo che, or sono settant’anni, un napoletano dell’antico Regno o un piemontese del Regno subalpino si fecero Italiani non rinnegando l’esser loro anteriore, ma innalzandolo e risolvendolo in quel nuovo essere, così Francesi e Tedeschi e Italiani e tutti gli altri si innalzarono a Europei e i loro pensieri indirizzeranno all’Europa e i loro cuori batteranno per lei come prima per le patrie più piccole, non dimenticate già, ma meglio amate.” Benedetto Croce, Storia d’Europa del secolo XIX

 

L’espace et la coopération Schengen sont fondés sur le traité Schengen de 1985. L’espace Schengen représente un territoire où les personnes peuvent circuler librement. Les États signataires ont aboli toutes leurs frontières internes pour une frontière extérieure unique. Des règles et des procédures communes sont appliquées dans le domaine des visas pour séjours de courte durée, des demandes d’asile et des contrôles aux frontières. Par ailleurs, afin de garantir la sécurité au sein de l’espace Schengen, la coopération et la coordination entre les services de police et les autorités judiciaires ont été renforcées. La coopération Schengen a été intégrée au cadre juridique de l’Union européenne par le traité d’Amsterdam en 1997“.

Il ne faut pas considérer Schengen comme étant ma propriété personelle ou la tienne, mais plutôt comme quelque chose appartenant à nous tous. C’est à nous car il représente la pierre angulaire des ambitions d’une génération de jeunes qui sont nés et qui ont vécu avec toutes les opportunités que l’Europe unie peut nous offrir. C’est à nous car il représente les fondations du bâtiment européen, qui même s’il est en ruine et à renouveler, est devenu notre maison à laquelle nous ne renoncerons jamais. Vous n’avez pas le droit de soustraire l’Europe aux européens. Vous ne ferez que contribuer, à long terme, à la fin de tous les Etats nationaux désormais impuissants dans ce scénario global.

En revanche, ce que vous devez faire, et ce que nous devons faire c’est réveiller les consciences des citoyens européens et changer complètement de cap. Afin de pouvoir garantir le maximum possible de sécurité dans l’espace commun, la coopération judiciaire et la coopération policière doivent être élargies et améliorées. Par conséquent il faut bien équiper toutes les structures sensées les représenter et les promouvoir comme l’Europol (compétent en matière de terrorisme) et le SIS II (Système d’information Schengen de deuxième génération). Cependant sans l’appui d’une véritable union politique ( attention celle-ci ne ressemblera bien évidemment pas à un Super-Etat bureaucratique!), lesdites agences ne seront jamais en mesure de pouvoir réaliser ces objectifs.

Il faut donc un virage institutionnel que seulement les européens unis sont en mesure d’invoquer. C’est pourquoi avec le même cœur, en défense des mêmes libertés de se déplacer, d’aller et venir, comme Les Jeunes Libéraux et comme Immoderati  nous nous unissons à l’appel des Jeunes européens fédéralistes DON’T TOUCH MY(OUR) SCHENGEN.

« Si la liberté des Hommes doit être complète, le laissez-faire (c’est-à-dire le libre-échange) doit finalement être accompagné par le laissez-passer (liberté de se déplacer). » Richard M. Ebeling.

De la même manière qu’un Napolitain de l’ancien royaume fut intégré dans le nouveau royaume d’Italie, même sans avoir pour autant renoncé à ses origines, de même Français, Allemands, Italiens et tous les autres se hausseront au rang d’Européens, tourneront leurs pensées vers l’Europe et sentiront leurs cœurs battre pour elle, comme ils battaient précédemment pour leurs patries plus petites, qu’ils n’oublieront pas mais qu’ils aimerons mieux” Benedetto Croce, Histoire d’Europe du siècle XIX.

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